New York Dolls, expérience 1.

Publié le par gloriasometimes.over-blog.com

 

ceci n'est pas un rêve.

je n'ose même pas retranscrire ce concert, cette journée tellement j'ai peur de ne pas trouver les mots justes...

d'abord j'arrive, pas vraiment le baume au coeur parce qu'il n'y a personne pour me rappeler ce qui se passe le soir même, vu que je vais seule au concert. Et puis je suis quand même toute excitée…c’est un grand jour…

Il est 15h30, je suis devant l’Olympia. Je m’attends à voir une foule glitter se pavanant devant le hall, mais non, à ma grande surprise non… non non et non. Personne…

Je commence à m’ennuyer sévèrement, et là… est-ce une hallucination, un problème quelconque en moi… ? Je vois d’abord une chemise rose fushia passer devant moi, boulevard des capucines, à 1mètre de moi. Il est là, bien là… je l’appelle…il ne se retourne pas tout de suite, encore, encore « please, david »… ça marche enfin… il me sourit, je vois ses yeux à travers ses lunettes…ses cheveux, ça fait comme une crinière, il me demande mon prénom, il se met à chanter comme un ténor « glooooria » à sa manière à lui, pas sur l’air de la fameuse chanson. Il me dit « a toute à l’heure »… je retourne à mon poste, il est 16h. Au bout d’une heure je m’en vais boire une bière toutes les 15 minutes dans un petit bar sympa rue de Caumartin où d’ailleurs ils passent Johnny Thunders…

Je commence à être un peu pompette, mais on s’en fout, vite vite j’en viens au fait…

L’Olympia n’était rempli u’à moitié ce soir, c’était hallucinant, pendant une heure on était 5 dans la salle.

La première partie, « Frickle » euh… je me demande bien ce qu’ils foutaient là… tous les clichés de l’antirock : le crétin à casquette qui tient sa basse au raz du sol, pantacourt baggy, polo rayé, casquette de côté, lunette du parfais ringard (et ouais, tout le monde ne s’appelle pas Graham Coxon&hellip, le guitariste, coiffé lui à la Franz fermand, sauf que lui il rajoute une mèche blonde sur le devant, la classe, le chanteur, coiffure en brosse pantalon vraiment mal coupé, on fait gaffe quand même quand on ouvre le show pour des pointures de la classe comme les Dolls, et puis y’en a un autre, mais je l’ai pas vu. 40 minutes de branlette, ouais écoutez paris comme on a du bon son, on vient d’ aix en Provence c’est super cool, woohoo, écoutez notre son de ouf qui va faire crier ta mère!!!

Ils finissent, enfin… merci.

Et maintenant, place à ce qui ne peut être désigné que par un sol nom : NEW YORK DOLLS. C’est énorme, c’est phénoménal… c’est éminemment puissant… ils sont beaux, Sylvain Sylvain, David Johansen, ils sont là… ils réveillent l’Olympia en deux coup de hanche pour Johansen, et un lancé de médiator pour Syl, qui pas une seule fois ne loupera son acrobatie…

Et c’est pendant deux heures qu’ils nous portent, qu’ils nous emmènent avec eux, avec de l’humour, de l’émotion et une foutue énergie bordel !

Puis il commence à se passer des choses de mon côté et de celui de Steve Conte… il me montre du doigt, il vient tout près et il passe sa langue sur ses lèvres, il agite la langue, il me regarde encore, me remontre du doigt, oui c’est bien moi, puis il m’embrasse de loin avec ses mains, puis il dit « je t’aime je t’aime », et j’étais vraiment la seule fille de la rangée quasiment, alors oui c’était pour moi. De toute façon j’ai eu la confirmation quand je suis arrivée back stage.. « oh tu es là » et vas-y que je te baise la main, 3 fois de suite, avec une bouteille de bon vin entre les mains… quand je lui dis mon prénom lui aussi se met à chanter… original! Et puis David arrive.. Il me voit et me sourit « ah tu es là », il continue son chemin, puis se retourne brusquement, et me demande (tellement rock’n’roll  « you liked it ? » et ce sont mes yeux écarquillés qui lui répondent « so much! » si tu savais… Steve Conte revient, me reprend la main pour me la baiser à nouveau… ils partent, ils dorment à République, mais d’abord ils vont la finir cette foutue bouteille.

Pendant le concert j’ai pensé que j’allais écrire mille chose, et finalement je n’y arrive pas, c’était trop…

Je me retrouve toute seule dans mon lit à présent, seule et entièrement recouverte de paillettes… partout… quand je secoue mes cheveux il y en a des milliers qui tombent devant mes yeux, et dès que j’agitais les bras, les mains, pareil, des milliers, et c’était beau… il y avait tout ce soir, tout, foutrement tout… mais pas tout à fait, c’est vrai, mais il était là… Johnny… il y a eu un hommage… Sylvain a chanté You can’t put your arms aroud a memory et c’était hyper fort…c’était beau, et David a enchaîné sur Lonely Planet Boy… et puis il y a eu Janis aussi… Janis Joplin…

J’ai oublié le nom du bassiste et celui du batteur, mais tout ça c’était du bon… et il semble que le nouvel album va marquer lui aussi…

Il y avait la coupe du monde ce soir, certains ont ratés le concert pour ça, c’est pourtant pour ça qu’il commençait à 23 heures, pour que les gens aient le temps de regarder. Mais qui, qui (et qu’il se dénonce) peut préférer être devant sa TV a manger des chips et boire de la bière en hurlant dès qu’un des pions donne un coup de balon, plutôt que d’assister à ce concert monumental… ?

J’ai compris aussi quelque chose ce soir, c’est que cette renaissance du rock qu’on attend tous, je crois bien qu’elle vient du passé… ne cherchez plus…

SET LIST (première fois que je récupère ça…°

LOOKINK FOR A KISS

BOOTS

SUBWAY TRAIN

WE RE ALL IN LUV

PIECE OF MY HEART

DANCE LIKE A MONKEY

PILLS

PUNISHING WORLD (chanson contre la police, Sylvain raconte, dans un français impeccable)

YOU CAN T PUT YOUR ARMS AROUND A …_LONELY PB

GIMME LUV

MYSTERY GIRLS

PLENTY OF MUSIC

PRIVATE WORLD

VOLCANO

TRASH

JET BOY

PERSONNALITY CRISIS

HUMAN BEING

 

(24/06/06)

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